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19 janvier 2012

Le Petit Chaperon Rouge partout...

... Du côté des adultes :

Toujours selon Gilbert LASCAUX !

          Le petit chaperon rouge


   Au Brésil, le petit chaperon rouge file sur sa charrette tirée par des chevaux vers la maison de paille de sa grand-mère.

Elle lui porte une soupa et une salade de fruits.

Un scorpion la suit.


Ana


En Algérie, le petit Chaperon rouge file à dos de chameau vers la maison en parpaing de terre de sa grand mère.

Elle lui porte un bon couscous et des oranges.

Un grand serpent l’avale.


Samir

Écouter :

PCR_SAMIR.WMA


L’histoire du petit Chaperon rouge


En Pologne, le petit Chaperon rouge traversa la forêt pour apporter le repas à sa grand-mère qui était malade.

Sa mère avait préparé, pour manger, le bortsch et un dessert de galettes.

Sur le chemin, elle rencontra le loup. Elle lui raconta la raison de sa visite à sa grand-mère.

Le loup profita d’une occasion pour user de ruse. 


Finalement, le loup mangea le petit Chaperon rouge et sa grand-mère.

Par hasard, un chasseur passa près de la maison de la grand-mère.

Tout se finit bien.

Elles furent sauvées et heureuses


Tomasz      

Écouter :

Vani : PCR_VANI.WMA 

Fatima : PCR_FATIMA.WMA

Fadiala :  PCR_FADIALA.WMA                                                                           

Le Petit Chaperon Rouge partout...

À partir d'un écrit de Gilbert LASCAUX (Le petit chaperon rouge, partout. Gilbert Lascaux, Éd. Seghers) :

"Au Pôle Nord, le Petit Chaperon file dans son traîneau tiré par des chiens vers l'igloo de sa grand-mère. Elle lui porte de la graisse de phoque et du poisson séché. Un grand ours la guette." 

Voici nos travaux de réécriture :

Le petit Chaperon rouge

À Brasilia, le petit Chaperon rouge part aussitôt vers la maison de sa mère-grand au bord d'un lac. Elle lui porte une assiette de riz mélangé avec des haricots rouges et du poulet. Un gros chien blanc la guette.

Camille

Écouter :

PCR_CAMILLE_2.WMA


La petite au chapeau rouge


    Un jour, au Cap Vert, une grande mygale qui tue les personnes va à Assomada, à pied, là où il y a les tramways. Elle est très méchante, si on la touche, elle nous pique et on peut mourir. D'habitude, elle vit dans les arbres et mange les oiseaux.
    Un jour, une fille monte dans le tramway pour aller chez sa grand-mère. Le chauffeur lui dit :
Descends ! Ce n'est pas le bon chemin pour toi.
En fait, la mygale, c'est Grand Diable, qui est très méchant.  Il a plein d'animaux dangereux.
La petite fille au chapeau rouge a faim. Elle mange la tarte aux pommes qu'elle porte à sa grand-mère.
Puis elle trouve un vélo par terre.  Elle prend le vélo et pédale jusque chez sa grand-mère. Elle voit sa grand-mère assise sur une chaise. Elle croit que c'est elle... mais non ! C'est Grand Diable !
Il s'est changé en vieille femme pour tuer la petite fille au chapeau rouge. Mais la petite fille court partout dans la maison. Elle fait tout pour que Grand Diable s'en aille ; mais il reste.
La petite fille appelle tous les animaux pour chasser Grand Diable loin d'ici. Puis elle retrouve sa grand-mère dans son placard. La maison est mal rangée alors elles rangent tout.
La petite fille au chapeau rouge donne à sa grand-mère le poisson grillé avec la salade et les olives qui étaient dans son panier. La mère arrive en voiture, rentre dans la maison et prépare une nouvelle tarte aux pommes.
Tout le monde mange dans le jardin.

Carmen

Le Chaperon rouge                                                                                                               

    Il était une fois, en Turquie, une petite fille jolie et honnête comme sa mère, mais tout à fait comme les autres. La petite fille habitait dans le palais de Topkapi. La fille était surnommée le Chaperon rouge car elle avait toujours son chaperon rouge. Un beau jour, sa mère lui dit d'aller rejoindre sa mère-grand car elle était malade.
    Chaperon rouge partit vite dans le centre de la Turquie. Au milieu de la route, elle trouva un serpent que lui demanda où elle allait. Chaperon rouge lui dit qu'elle allait voir sa mère-grand dans le centre de la Turquie .
    Le serpent partit aussitôt et arriva avant le Chaperon rouge. Il mangea la mère-grand.
    Quand Chaperon rouge arriva, elle posa une serie de questions et la  à la dernière question, le serpent la mangea.

Conceiçào

Écouter :

PCR_CONCEICAO.WMA



Petit Chaperon rouge

    Dans un village en Espagne, vivait le petit Chaperon rouge avec ses parents dans un petit appartement. Un jour, la mère demanda à sa fille de prendre le repas préparé pour sa grand-mère, car elle aimait bien ce repas : la paëla et les churros. Le Chaperon rouge était obligé de prendre le bus, car Grand-mère habitait à la sortie de village.
    Mais le bus tomba en panne et la fille suivit son chemin à pied pour ne pas tarder. Tout à coup, elle aperçut un taureau noir, et avec la peur, elle  commença à courir. Mais le taureau courait derrière elle et la nourriture tomba de sa main. Le taureau s'arrêta lorsqu'il vit le repas.
    Alors le pauvre Chaperon rouge retourna à la maison. Lorsqu’elle vit sa mère, elle commença à pleurer et à raconter ce qui s'était passé.

Derar




 Le Petit Chaperon Rouge

    Il était une fois une petite fille qui s'appelait Chaperon Rouge. Un jour, sa mère lui demanda de porter du bacalhau à sa grand-mère qui habitait dans un camping-car du l'autre côte de la rivière.
    Elle partit et commença à nager lorsqu'elle rencontra un requin blanc qui lui dit :
- Tu vas où ?
Elle lui répondit :
- Je vais chez ma grand-mère.
- C'est quoi, ce que tu as dans la main ?
- C'est du bacalhau avec trois pasteis de nata.
- Donne-moi un peu de bacalhau et trois pasteis de nata.
    Elle continua à nager mais le requin blanc arriva le premier et se fit passer pour sa grand-mère.

Filipe

Écouter :

PCR_FILIPE_3.WMA



Le petit Chaperon rouge

    Il était une fois, en Haïti, le petit Chaperon rouge partout.
    Le petit Chaperon rouge va chez sa mère-grand.
Elle monte sur son cheval et part : elle lui apporte de la nourriture, un plat de riz djon djon et des bananes.
    Le petit Chaperon rouge rencontre en chemin un bouc qui lui demande :
Tu vas où ?
Elle lui répond :
Je vais à la cabane de ma mère-grand. Je vais lui porter de la nourriture.
À suivre...

Francia



Le Petit Chaperon Rouge

   Il était une fois, au Portugal, une petite fille que tout le monde appelait le Petit Chaperon Rouge parce qu'elle portait toujours un chaperon rouge. Un jour, sa mère lui demanda d'aller à la maison blanche de sa grand-mère. Elle prit le train pour la plage, car sa grand-mère habitait à côté de la plage. Pendant le voyage, elle rencontra un crocodile, très dangereux, mais elle ne savait pas qu'il était si dangereux parce qu'il avait un grand sourire. Le crocodile demanda à la petite fille ce qu'elle avait dans son panier, et elle lui dit qu'elle avait des galettes de morue et et des tripes à la mode de Porto. Le crocodile demanda un peu de sa nourriture, elle lui donna.
   Le crocodile demanda aussi où elle allait et elle lui répondit qu'elle allait chez sa grand-mère qui habitait juste à côté de la plage. Mais le crocodile se précipita et arriva chez la grand-mère avant Petit Chaperon Rouge et mangea la grand-mère. Quand elle arriva, le crocodile était dans le lit de la grand-mère et se fit passer pour la grand-mère.
   Le Petit Chaperon Rouge demanda beaucoup de choses au crocodile mais quand elle posa la dernière question, le crocodile la mangea.

Inès

Écouter :

PCR_INES_2.WMA




Le petit chaperon noir

Au Sénégal,
le petit Chaperon noir
file dans sa charrette
vers la case
de sa grand-mère.
Elle lui porte
du tiep bou dien.
Un lion marron
l'espionne.

Mamadou

Écouter :

PCR_MAMADOU_2_SENEGAL.WMA




Le petit Chaperon rouge

En Mauritanie,
le petit Chaperon rouge
file en barque
sur la rivière,
vers la case
de sa grand-mère.
Elle lui porte
du couscous et des dattes.
Un hippopotame
la guette.

Mamadou






LE PETIT CHAPERON ROUGE

    Il était une fois, en France, une fille qui s'appelait Chaperon rouge.
Un jour, sa mère lui demanda de porter une fondue savoyarde et un yaourt aux myrtilles à sa grand-mère qui habitait dans un chalet de l'autre côté de la montagne. Elle mit ses équipements de ski et commença à glisser sur la neige lorsqu'elle rencontra un ours brun qui lui dit :
- Tu vas où ?
Elle lui répondit :
- Je vais chez ma grand-mère.
- Et pour quoi faire ?
- Je lui apporte une fondue savoyarde et un yaourt aux myrtilles.
- Donne-moi un peu de tout.
    Elle lui donna mais l'ours brun arriva le premier et mangea la grand-mère.
    Comme le petit Chaperon rouge arrivait, l'ours brun se mit dans le lit de la grand-mère et se fit passer pour elle.
    Le petit Chaperon rouge lui posa beaucoup de questions mais quand elle lui posa la dernière question, l'ours brun la mangea.

Mamoye et Filipe



Le petit Chaperon rouge

    Il était une fois, une petite fille que l'on appelait Chaperon rouge car elle avait l'habitude de porter un trés joli bonnet rouge, au Sri Lanka.
    Elle vivait avec sa maman dans un village. Un jour, sa mère lui a dit que sa grand-mère était très malade et qu'il fallait qu'elle lui apporte du riz biryani afin de la maintenir vivante.
    Cependant, durant son voyage en éléphant, elle rencontra un tigre et lui demanda le chemin avec beaucoup d'hésitation. Le tigre prit connaissance de la situation et lui montra le chemin le plus long et lui, il prit le chemin le plus court.
    Il arriva avant la petite fille chez la grand-mère, la mangea et prit sa place dans lit, sous la couette. Il se mit à parler comme la grand-mère et mangea aussi le petit chaperon rouge.
 FIN

Mary-Fénina





PETIT CHAPERON ROUGE

    Il était une fois, une fille qui s'appelait Chaperon rouge. Elle vivait en Italie, précisément à Naples. Un jour, sa mère l'envoie chez sa grand-mère pour lui apporter des pâtes à la bolognaise et du panetone.
    Pour aller chez sa grand mère, elle prend le cheval que son père lui a laissé avant de mourir, elle part chez la grand- mère qui habite en Sicile.
Après deux heures de route, elle rencontre un berger allemand qui veut les pâtes du Chaperon.
    Elle commence à courir. Le chien la suit jusque chez la grand-mère.
Elle sonne, la grand-mère ouvre. 
    Le chien passe par la fenêtre. Les deux téléphonent à la police qui vient capturer le chien.

Mohamed

Écouter :

PCR_MOHAMED.WMA



Des liens :


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05 janvier 2012

ACOUSTIQUE... Raymond Queneau !

Un petit poème qui en dit long...

 

Acoustique

Un enfant pleure
une radio crie
une auto freine
une moto pète
un marteau frappe
une hie ronfle
un bus passe
et pourtant il y a encore dans l’espace
des pans
qui ne bougent pas

Raymond Queneau

Nous avons continué le poème :

Une voiture klaxonne
Un marchand crie
Des machines ronronnent
Des chats miaulent
Des oiseaux chantent
Des chiens aboient
Des gens parlent
Des portes et des talons claquent
Une sirène de pompiers hurle
Des policiers sifflent
Des trains crissent
Des hélicoptères soufflent
Des écouteurs bourdonnent

Sa biographie : http://classes.bnf.fr/dossitsm/b-quenea.htm#Citations

Pour travailler les verbes au présent :

http://www.lepointdufle.net/ressources_fle/conjugaison_present.htm

http://www.lepointdufle.net/present.htm

Travail sur les variations :

  • Mettre au pluriel.
  • Remplacer le sujet par un pronom.
  • Changer de temps : hier/demain.
  • Inventer d'autres phrases avec le lexique de la ville.
  • Voir la séquence : VOIR LA SÉQUENCE.

LA VALISE...

LA VALISE

Lors d'un voyage, on prépare sa valise avec les objets nécessaires à son séjour. Mais quand il s'agit de quitter son pays, comment fait-on ?

Le projet de "La valise" était une idée de longue date, inspirée d'une escapade à la Cité de l'Immigration, à Paris. Et la visite de l'exposition "Géographies", de Ghislaine Escande, le 3 mars, au musée de l'Éducation de Saint-Ouen l'Aumône, l'a accéléré. C'est ainsi que les œuvres de G. Escande nous ont invités, au cours de français de l'Apiref,  à parler de la valise.

Un exil n'est pas toujours pensé à l'avance, une guerre brûle tout, donc on met ses photos de souvenirs dans son baluchon et on part vite !

L'exode est déchirant : j'emporte la théière de ma mère pour me rappeler d'elle... Ailleurs on ne le connaît pas, j'emmène mon sac de semoule...

Ma valise de venu d'ailleurs...

http://www.calameo.com/read/00012277139d4c6acbaed


09 juillet 2011

ALICE ET LE VER A SOIE

Alice rencontra alors le ver à soie, ou la chenille, selon les traductions (Voir le texte intégral en ligne) :

« Es-tu satisfaite de ta taille actuelle ? » demanda la Chenille.

« Ma foi, si vous n’y voyiez pas d’inconvénient, j’aimerais bien être un tout petit peu plus grande ; huit centimètres de haut, c’est vraiment une bien piètre taille. »

« Moi, je trouve que c’est une très bonne taille ! » répliqua la Chenille d’un ton furieux, en se dressant de toute sa hauteur (elle mesurait exacte-ment huit centimètres.).

« Mais, moi, je n’y suis pas habituée ! » dit Alice d’une voix pitoyable, afin de s’excuser. Et elle pensa : « Je voudrais bien que toutes ces créatures ne se vexent pas si facilement ! »

« Tu t’y habitueras à la longue », affirma la Chenille ; après quoi, elle porta le narguilé à sa bouche et se remit à fumer.

Extrait de Alice au pays des merveilles de Lewis carroll.

Écouter le texte en ligne

Variation de Walt Disney

Que ferions-nous si, soudainement, nous ne mesurions plus que huit centimètres ?

Pour le savoir, cliquer sur l'image ci-dessous :

Exposé sur le ver à soie préparé et présenté par Kandia :

Cliquer sur la photo...

19 juin 2011

APOLLINAIRE ET BORIS VIAN

Encore des calligrammes...  sur les objets cette fois !

Utile ... décoratif ... souvenir ... rassurant ... rêvé ou souhaité très fort ... chaque objet à une vie, une histoire !

Comme Guillaume Apollinaire, nous en parlons... mais gardons-nous de tomber dans le piège si bien chanté par Boris Vian dans sa "Complainte du progrès" !!

La complainte du progrès interprétée par Bernard Lavilliers

07 juin 2011

Etéocle et Polynice

Henri BAUCHAU, dans son Antigone, nous conte le combat que se livrent les deux frères, Etéocle et Polynice. Nous avons, nous aussi, imaginé cette lutte à mort , en variant les époques et les points de vue.

Le combat d'Étéocle et Polynice

Partout c'est la guerre, les combat, la mort. Partout, on meurt, on s'entre-tue. Les cris de guerre se mêlent aux hurlements de douleur, eux-mêmes masqués par les détonations de dizaines de canons gigantesques, d'énormes obus assassins. Il est impossible de faire un pas sans devoir passer sur un corps inerte, défiguré et démembré.

Mais Étéocle et Polynice ne se soucient plus de l'apparence du monde extérieur. Autour d'eux, c'est le chaos, la fin de tout, or ,la terre pourrait s'écrouler sous leurs pieds qu'ils ne détourneraient pas le regard. Pourtant, aucun n'avance, ils sont retenus comme par une ligne imaginaire. Aucun n'attaque : ils attendent de voir qui fera le premier pas. Ils se livrent alors à un drôle de combat : pas d'attaque physique, mais l'un n'a d'yeux que pour l'autre, l'autre n'entend que les mouvements du premier. Ils se foudroient du regards, froids, durs, une haine grandissante et inexplicable envahit peu à peu leur coeur, l'empêchant de réagir autrement que par la violence.

Étéocle est grand, plus grand que Polynice. Il monte toujours le menton et n'accepte jamais les ordres. Plus malin que Polynice, il sait comment rester populaire tout en faisant des coups bas, pires que ceux que pourrait imaginer Polynice. Il est discret et puissant, c'est pourquoi jamais personne n'a pensé à l'arrêter. Il essaie donc de prendre le pouvoir de façon forcée et illégale. Plus violent, plus dangereux et pourtant considéré comme le « bon roi », le peuple le prend pour celui qui lui rend service.

Polynice, lui, représente le criminel, dangereux pour le fonctionnement de la société. Il a, lui aussi, tout tenté pour prendre possession du pouvoir, mais n'a pas pris soin de masquer ses complots. Ainsi, dans les rues, on ne parle plus que du danger qu'il apporte avec lui. Pas assez fin pour contrer son frère avec ses propres méthodes, il privilégie la force. C'est le « mauvais roi », celui dont on ne veut pas, alors qu'Étéocle ne vaut finalement pas mieux.

Et dire qu'ils ont été frères à une époque ! Bien lointaine maintenant, en tout cas ils semblent l'avoir oubliée. Frères de sang, ils viennent de la même famille, frères tout simplement parce qu'ils sont les mêmes : les mêmes jeunes hommes violents, ils ont fait les mêmes erreurs, feront les mêmes. Mais ils n'ont plus l'un pour l'autre aucun sentiment de compassion ou de familiarité, ni même de compréhension. Le combat est inévitable et pourtant inutile : ils veulent se battre, se trancher à coups d'épée, mais ne savent plus vraiment pourquoi ! Ils ressente juste une furie et une envie de tuer terrifiantes. Comme s'ils ne se reconnaissaient pas, de frères, ils sont passés à ennemis.

Soudain Étéocle se met à courir vers Polynice, hurlant de rage. Polynice ne réagit d'abord pas, trop défensif pour changer de position – puis sort son arme, mais trop tard... Étéocle l'a déjà transpercé au flanc droit. Polynice ne bronche pas, il porte seulement son bras gauche à la blessure pour en voir l'étendue. La vue du sang l'horrifie soudain : il contre-attaque sans tarder. Il se lance sur Étéocle et lui enfonce fermement son glaive dans l'épaule. Mais cela ne suffit pas : les deux gladiateurs se relèvent encore et encore, continuant l'affrontement à coups tranchants.

Seul un miracle les garde encore en vie. Ils sont ensanglantés, à demi-morts, et pourtant, toujours debout, Étéocle prend la parole :

  • Gredin, lache ton arme et viens me demander pardon avant que je ne t'assène le dernier coup !

  • Mais regarde-toi, tu n'es pas en meilleure forme que moi, renchérit Polynice, le sourire moqueur. Je t'aurai, je n'abandonnerai pas !

  • Alors, je t'achèverai !

Et le combat reprend : Étéocle prend le dessus, plus grand, plus puissant, mieux préparé, bien sûr, c'est inégal. Son casque le protège, son épée est plus solide. Plus fûté, il sait où frapper pour désarçonner l'adversaire. Il ne cesse de cribler Polynice de frappes précises, rapides. Ce dernier ne fait plus un mouvement, il ne pousse que des cris de douleur mais arrive tout de même à toucher Étéocle sous son casque, provoquant une brèche géante dans le crâne de celui-ci avant de dire dans son dernier souffle :

  • Tu m'as eu, mais par surprise, pas par courage ! Le combat n'était pas égal. Mais tu ne profiteras pas bien longtemps de cette victoire, termine le mourant avec un dernier sourire insolent.

En effet, Étéocle ne tarde pas à rendre l'âme des suites de ses blessures.

On pourrait conclure que Polynice a perdu : il est mort le premier et n'a fait que subir. Or, Étéocle aussi est mort, en raison des blessures infligées par Polynice.

Il faut donc l'avouer, les deux camps sont perdants.

Monica 3°2

Le combat d'Étéocle et Polynice

Polynice et Étéocle sont dans le gymnase. Il est vide. Ils se regardent, couteaux dans la poche. Ismène et moi courons vers la station de métro la plus proche.

  • Nous y voilà, dit Étéocle.

  • Oui, nous y voilà, répond Polynice, et ce n'est pas de gaité de coeur que je le fais.

Le métro arrive, Ismène et moi sautons dedans. Bizarrement, le métro est vide aussi.

Polynice et Étéocle plongent lentement leur main dans leur poche et en sortent le couteau.

Le métro démarre, je prie pour que nous arrivions à temps.

  • Allons-y, dit Polynice.

Les deux frères s'avancent d'un pas lent l'un vers l'autre, ils se regardent droit dans les yeux.

  • Tu es prêt ? demande Étéocle.

  • Oui, répond Polynice.

Le métro arrive à destination. Nous sortons en courant, suivant les panneaux pour nous diriger vers le gymnase.

Polynice tente un coup de couteau vers la joue d'Étéocle, mais ce dernier esquive l'attaque et réplique par un coup de poing dans le nez de son frère. Celui-ci fait un pas en arrière et une goutte de sang s'écoule de sa narine. Polynice retente son attaque qui cette fois réussit et entaille la joue gauche d'Étéocle. Ce dernier réplique en plantant son couteau dans la cuisse de Polynice qui hurle et tombe au sol.

Ismène et moi arrivons au gymnase. Nous atteignons une estrade et voyons le carnage d'en haut.

Rapidement, Polynice se relève et tranche la gorge de son adversaire d'un coup très rapide. Ce dernier titube et, en tombant, pénêtre de sa lame le coeur de son frère. Les deux frères s'écroulent en même temps et rendent l'âme au même moment.

Nous hurlons, courant le plus vite possible vers les corps de nos frères.

Andréa

Le combat d'Étéocle et Polynice

L'esprit ailleurs, Étéocle termina de feuilleter son journal tout en buvant son café, puis il rangea ses affaires. Comme tout les après-midis, à dix-sept heures, il sortit de son bureau, mais ce jour-là, un étrange sentiment d'inquiétude le perturba.

Il se dirigeait vers sa voiture lorsque soudain il reçut un coup dans les côtes, d'une puissance inimaginable. Tentant de se redresser, il en reçut un autre, mais cette fois à la tête. Étéocle sentait son sang se déverser, tout lui paraissait flou, l'obscurité du parking n'arrangeant pas les choses, il vit une silhouette masculine devant lui.

  • Alors, tu fais moins le malin, frérot ? Je te jure, aujourd'hui, tu es fait comme un rat.

Le visage de l'agresseur semblait plus clair, il reconnut la voix de Polynice. L'aîné voulut répondre mais n'en eut pas le temps, une pluie de violence s'abattit sur lui.

Baignant dans le sang, dans son propre sang, sous les yeux des passants impuissants et apeurés, il essaya de mettre fin à cette torture en s'enfuyant. Poursuivi par son frère qui le rattrapa rapidement, il courut vers la lumière, qui lui semblait être la sortie. Des personnes filmaient la scène, d'autres riaient, certains encore tentaient d'appeler la police, mais rien à faire ! Un bruit assourdissant venait de résonner dans tout le parking, un cri fracassant. Étéocle était allongé sur le sol, une voiture venait de le renverser, ne laissant de lui qu'un corps sans vie.

Polynice prit alors la fuite. Ce lâche venait de tuer son propre frère.

Les gens se rapprochaient autour de la dépouille, ils parlaient, tentaient de trouver la raison de sa mort, inventaient des histoires, des rumeurs prenaient vie. « Polynice...Polynice... » furent ses dernières paroles, une larme avait coulé le long de sa joue, de douleur et de tristesse.

Krishma 3°2

Le combat d'Étéocle et Polynice

Les deux frères sont face à face lors du combat. Ils se regardent, s'observent, se voient... Mais pourtant, ils se détestent !

Les fiers sont prêts à brandir leurs armes, le fusil qui blessera forcément l'un des deux. Ils entendent une voiture klaxonner au loin, mais rien ne peut les distraire. Chacun observe la main de l'autre, tous deux ont peur, tout comme durant cette guerre.

Étéocle parle et essaie de convaincre Polynice de ne pas s'entretuer, mais rien ne fait changer d'avis ce dernier. Étéocle réfléchit et dit :

  • Laisse-moi tranquille ou je tue Antigone aussi.

De peur, Polynice promet. Le chantage a bien marché. Ils se serrent la main.

S'éloignant de plus en plus l'un de l'autre, un bruit sec se fait entendre. L'un des corps tombe à terre, touché d'une balle en pleine poitrine. Le cœur s'arrête de battre, les yeux toujours ouverts mais la vue absente.

Ce corps, allongé là, comme ceux des soldats de la guerre, c'est celui de Polynice, sans vie !

Kévin 3°2

Le combat d'Étéocle et Polynice

Je n'ai rien senti. Le couteau de Polynice m'a juste effleuré le bras. Je ne conçois pas l'idée de vouloir tuer son père, je ne le laisserai pas faire.

  • Tu veux me défier ? Continue, mais sache que jamais je n'aurai l'audace de m'attaquer à toi.

Mes blessures me faisaient ressentir une douleur atroce, mais le regard glacial que me jeta Polynice me fit bien plus mal.

Il avait perdu son couteau mais ses poings lui servaient aussi. Il s'approcha de plus en plus près, mais de peur de devoir continuer à me battre avec lui, je me retournai et sautai par dessus une barrière puis m'enfuis en faisant le tour du quartier.

Arrivée dans une ruelle, je respirais à pleins poumons en continuant de marcher pur reprendre mon souffle.

Je n'avais aucune envie de lui faire du mal, bien qu'ilfut plus fort que moi, donc ma seule solution : la fuite.

Je marchais sans répit quand j'aperçus à nouveau la rue dans laquelle nous nous battions. J'entendis « Il est là ! » , me retournant, je vis Polynice courir à toute allure vers moi, Antigone et Ismène le suivaient, criant nos noms.

Je repris ma course, mais au beau milieu du chemin, des gardes se trouvaient là, ceux qui étaient du côté de mon frère.

Polynice, arrivé derrière moi, prit un air simple et fit un signe de tête, comme pour dire : « Abattez-le ! ».

Clara 3°2

Étéocle et Polynice

Ismène et moi avons entendu la nouvelle. Nous courons pour retrouver le terrain où le combat doit se dérouler.

Étéocle court mitraillette à la main, il mitraille partout en direction de Polynice. Polynice court en se baissant derrière les voitures pour éviter les balles. Il se relève brusquement et tire sur Étéocle qui se jette au sol pour esquiver l'attaque. Polynice recommence à courir et entre dans une petite boutique pour s'y barricader. Étéocle dégoupille une grenade et la lance de toutes ses forces dans la boutique. Polynice se jette par la fenêtre en la cassant. Il atterrit, couché sur le sol, la boutique explose. L'explosion propulse Étéocle au sol. Polynice se met les mains sur la tête pour se protéger des débris.

Nous arrivons proche de l'endroit. Nous entendons les tirs. Nous nous arrêtons pour écouter puis repartons en courant.

Nos deux frères échangent des tirs sans s'arrêter. Pour l'instant, aucun des deux n'a été touché. À croire qu'ils font exprès de ne pas s'atteindre ! Polynice arrive à toucher Étéocle à la cuisse, il s'écroule. Polynice court vers lui, sûrement pour lui porter le dernier coup. Étéocle, qui a perdu sa mitraillette en tombant, ramasse une barre de fer et la lance dans les pieds de Polynice qui chute juste devant son frère. Étéocle attrape Polynice par la veste et le colle à lui. Puis, il sort une grenade de sa poche, la dégoupille et la place entre leurs deux têtes.

  • Nous mourrons ensemble, mon frère, dit-il.

La grenade explose et nous projette au sol. Tout est fini.

Gabriel 3°2

Le combat d'Étéocle et Polynice

Je sens que ma sœur Antigone, qui est tout près de moi, est très stressée. Pourtant, moi qui suis sa grande sœur, je n'arrive pas à la réconforter car moi-même, je suis vraiment anxieuse.

Dans quelques minutes, nous allons assister, dans cet immense stade, au combat entre nos deux frères, Polynice et Étéocle.

Ma sœur et moi sommes au premier rang, tout autour s'éparpillent des centaines de personnes. Entre les rangées de sièges, il y a plusieurs marchands qui vendent des pop-corn ou des jouets lumineux.

La lumière s'éteint d'un coup, seuls, les projecteurs qui sont braqués sur le terrain, sont allumés. Antigone me prend la main et je la serre fort. Nos deux frères entrent sur le terrain, ils sont tous les deux armés d'une lance et d'un bouclier. Antigone reste silencieuse, mais moi, j'ai envie de crier : « Stop ! », pourtant, je n'en fait rien.

Je remarque que notre père a l'air étrangement calme. Je tourne la tête aussitôt quand j'entends un cri : c'est Polynice, il a une lance plantée dans la cuisse, un petit cri s'échappe de ma bouche. Il se relève avec difficulté, ils ne se battent plus avec les armes mais avec les poings. C'est un vrai massacre, le sang coule sur leur peau. Notre père se lève d'un coup et saute sur le terrain, Étéocle attrape sa lance malgré le sang qui l'aveugle. Œdipe les sépare mais Étéocle, qui ne voit rien, le confond avec avec Polynice et lui plante sa lance dans le ventre. Je sens que mon cœur lache, je ferme les yeux et ne pense plus à rien.

Chirine 3°2

Le combat d'Étéocle et Polynice

La nuit du 24 octobre, Ismène et moi avions reçu un SMS de Polynice disant qu'il voulait tuer notre autre frère Étéocle cette nuit même à 23h30 au parc de la Préfecture. Mon premier réflexe fut de regarder ma montre. Il était 23h17 exactement. Effrayées de ce qu'il pourrait se passer, nous avons couru, couru jusqu'à épuisement pour prendre le premier bus.

Pendant ce temps, Polynice avait donné rendez-vous à Étéocle à la même heure. Celui-ci ne se doutait de rien. Polynice engagea alors une conversation qui dégénéra très vite. Il commença à prendre son couteau qu'il avait soigneusement caché dans sa chaussure droite et essaya de toucher son propre frère au bras gauche. Mais Étéocle esquiva et sans plus attendre répondit à l'attaque de son frère à la seule force de ses bras.

Polynice reprit la main et, en une fraction de seconde, enfonça son couteau dans l'abdomen de son frère. Sans réfléchir, Étéocle, mourant, enleva le couteau de son corps pour le planter directement dans le cœur de Polynice.

Soudain, nos deux frères se regardèrent droit dans les yeux, comme si l'un et l'autre regrettaient leur geste. Dans leur regard on sentait de l'amour.

À ce moment-là, Ismène et moi sommes arrivées près d'eux. On les voyait, tous les deux, leurs corps inanimés sur le sol, sous la pleine lune. C'était comme si le temps s'était arrêté. J'ai poussé un cri de détresse et de douleur, puis je me suis réfugiée dans les bras de ma sœur, en pleurs.

C'était la nuit du 24 octobre...

Océane 3°2

02 juin 2011

VARIATIONS EN BANDES DESINEES DES FABLES DE JEAN DE LA FONTAINE

Voici nos réalisations :



Le loup, la Mère et L'enfant

J'ai choisi cette fable parce que c'est la fable que j'ai le plus aimé.

Les personnages sont malins. La morale est intéressante.

Les mots du textes sont écrits en ancien français. J'aime bien les textes écrits en ancien français, ça peut être rigolo ou nous apprendre des choses.

Yaya




Cliquer sur l'image pour les lire toutes

Écouter les fables :

AMELIE_LA_CIGALE_ET_LA_FOURMI.WMA

CHAHER_LE_LOUP_ET_L__AGNEAU.WMA

DEBORAH_LA_CIGALE_ET_LA_FOURMI.WMA

FLORENT_LE_LOUP_ET_L__AGNEAU.WMA

IBRAHIM_LE_LOUP_ET_L__AGNEAU.WMA

KANDIA_LE_LOUP_ET_L__AGNEAU.WMA

LAMINE_LE_LOUP_LA_MERE_ET_L__ENFANT.WMA

LEILA_LE_LOUP_ET_LE_CHIEN_MAIGRE.WMA

LINDSAY_LE_LOUP_LA_MERE_ET_L__ENFANT.WMA

LUCIE_LA_GRENOUILLE_QUI_SE_VEUT_FAIRE_AUSSI_GROSSE_QUE_LE_BOEUF.WMA

MANON_LE_LIEVRE_ET_LA_TORTUE.WMA

MORJANE_LA_CIGALE_ET_LA_FOURMI.WMA

MYRIAM_LE_PETIT_POISSON_ET_LE_PECHEUR.WMA

ROUKAIA_LE_PETIT_POISSON_ET_LE_PECHEUR.WMA

SHANICE_LE_PETIT_POISSON_ET_LE_PECHEUR.WMA

SOFIANE_LE_PETIT_POISSON_ET_LE_PECHEUR.WMA

TENDRESS_LE_PETIT_POISSON_ET_LE_PECHEUR.WMA

TIFAINE_LE_LIEVRE_ET_LA_TORTUE.WMA






26 mars 2011

MALICES DE LA PERSE

Dans l'esprit des fabliaux du Moyen Âge, nous découvrons les histoires du fameux Molla Narsroddine et autres malices de la Perse...



AUTRES_TEXTES_MOLLA_NASRODDINE_ET_SAGESSE_DE_LA_PERSE.odt

Nous les avons réécrits en vers, chacun proposant, jouant avec les synonymes et de nouvelles tournures, une version personnelle.
Pour les écouter, cliquer sur les liens ci-dessous :

AMBRE_POUR_DU_RAISIN.WMA

ANNE_LAURE_LA_RECOMPENSE.WMA

CAMILLE_LES_MULTIPLICATIONS_DES_MARMITES.WMA

CASSANDRE_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

ELISA_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

FABIEN_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

FARES_LA_RECOMPENSE.WMA

GEMIMA_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

HAWA_LAMULTIPLICATION_DE_MARMITES.WMA

JEAN_MARC_POUR_DU_RAISIN.WMA

LAURA_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

LEA_LA_RECOMPENSE.WMA

LUCIE_LES_MULTIPLES_MARMITES.WMA

MEHDY_LA_RECOMPENSE.WMA

MELISSA_LA_RECOMPENSE.WMA

MERNA_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

RYAN_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

SHADYA_LA_RECOMPENSE.WMA

WASSILA_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

YECHA_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA

YUNA_LA_MULTIPLICATION_DES_MARMITES.WMA






24 mars 2011

BRUNAIN, LA VACHE AU PRÊTRE

BRUNAIN, LA VACHE AU PRÊTRE... Variations en bandes dessinées du fabliau de Jean Bodel (vers 1165 - 1209/10).



Nos productions sont sur le lien suivant :
http://www.calameo.com/read/000122771caca83099fbe


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